Lorsqu’on parle d’érotisme à l’occidentale et de la condition féminine dans le mariage, il est de mode, dans les milieux intellectuels, d’accuser une certaine tradition, dite « judéo-chrétienne », et de la rendre responsable, à les en croire, de tous les méfaits et déboires de notre société.
Cette présentation simpliste pourrait être acceptable, peut-être, si l’adjectif « judéo-chrétien », usité dans ce cas pour dénigrer, et rarement pour louer, n’entretenait une confusion injuste entre deux enseignements, fort divergents, sur la sexualité et le mariage notamment.