(Ouvrage achevé et actuellement disponible pour être édité)
Quand Mère l’Oye, le soir au coin de l’âtre, jargonnait, grands et petits se taisaient !
Écarter de notre culture universitaire les contes populaires, c’est l’amputer de ses plus intimes et naturelles racines. Séparons-les de leurs sources profondes en leur donnant des interprétations neuves qu’ils n’eurent jamais avant le XIXe siècle, et nous renions, par ignorance, cette admirable sagesse populaire fondée sur le bon sens et sur le respect des Anciens. Ignorons leur rattachement à la Tradition primordiale venue des temps les plus lointains – si mystérieuses soient ces origines pour nos scientistes contemporains – et nous expulsons dans les ténèbres de l’oubli l’âme poétique de la nation, son ressort véritable...
Chapitre I
Les Fées et la double spirale des contes
Chapitre II
Ma Mère l’Oye, ou la Langue des oiseaux
Chapitre III
Peau d’âne, le drame de l’Âme universelle
Chapitre IV
Le Petit Poucet, le Septième et dernier-né
Chapitre I
La Belle au Bois dormant, la Tradition de beauté et l’Initié
Chapitre V
Blanche-neige, l’Héritière légitime et l’Usurpatrice
Chapitre VI
Cendrillon, ou les sœurs rivales
Chapitre VII
Barbe-bleue, ou la Clef de mémoire
Chapitre VIII
Le Chat botté, le maître et son élève
Chapitre IX
Le Petit Chaperon rouge, et le Grand Dévoreur
Chapitre X
Riquet à la houppe : le redressement des sorts
Envolement
Glossaire